Le confinement causé par la pandémie du corona virus a occasionné un changement de routine pour l’ensemble des Québécois. Pas d’école, pas de sports, pas de restaurants, pas de cinéma, pas de magasinage, pas de sorties, pas de rassemblement… le confinement a laissé un trou béant dans nos horaires. Que faire alors de tout ce temps libre ? Plusieurs d’entre nous, se sont tournés vers la technologie et les médias sociaux. Netflix, YouTube, Facebook, Instagram, TikTok, Zoom… D’une certaine manière, et comme la nature a horreur du vide (Aristote), la technologie a donc permis de combler ce vide et de supporter plus facilement le confinement. Nous avons ainsi pu continuer à travailler à distance et à garder contact avec nos amis (merci aux 5 à 7 virtuels) de même qu’avec nos proches (parents et grands-parents) qui s’ennuient de leur famille. Avouons que c’est quand même mieux que rien !
Cela dit, la recherche a toutefois montré qu’une augmentation du temps d’écran peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale et physique (anxiété, dépression, obésité, insomnie, etc.) (Voir le blogue Génération internet, santé mentale et activité physique). Sans oublier malheureusement, qu’un bon nombre de problématiques sont également associées au règne de la technologie dont la cyberdépendance, la cyberprédation et la cyberintimidation. Reposons donc la question : Que faire alors ?
Branché sur ma santé
Le Centre Cyber-aide, dont la mission principale est la promotion et l’intervention en lien avec l’utilisation saine et sécuritaire des technologies d’information et de communication, a lancé une série de discussions « Branché sur ma santé » entre sa directrice générale, Cathy Tétreault, et le commentateur sportif pour TVA Sports, Louis Jean, servant à informer les parents et le grand publique qui se questionnent quant à l’ensemble de ces sujets chauds en temps de confinement.
Le changement de routine causé par la COVID-19 peut entrainer un changement d’habitudes insidieux du côté des technologies et provoquer le développement d’une dépendance aux eSports ou aux réseaux sociaux. Il faut donc être en mesure de comprendre la cyberdépendance pour savoir la reconnaitre et bien intervenir. De plus, il faut rappeler qu’il n’y a pas que les jeunes qui ont une présence accrue sur internet puisque les prédateurs sexuels aussi sont plus présents.
Ainsi, comme ils ne peuvent plus entrer en contact physiquement avec les jeunes ils se retournent alors eux-aussi vers des plateformes telles TikTok ou Fortnite. La prudence est donc de mise pour certains jeunes se retrouvant en manque de valorisation puisque leur vulnérabilité pourrait en faire des proies de choix. Davantage désireux de recevoir des compliments et des likes, ce comportement risque malheureusement pour eux d’entrainer l’adoption de comportements sexualisés. Avec le résultat que ces comportements pourraient mener directement vers la cyber intimidation sous forme de dénigrement, de propos haineux, de harcèlement, de menaces, d’extorsion et autres.
Bref, loin de vouloir être pessimistes – puisque nous reconnaissons quand même les nombreux bienfaits de la technologie et des médias sociaux – n’hésitez pas à nous contacter si vous vivez de telles situations et si vous sentez le besoin d’en parler ou de consulter les captivantes capsules de Louis Jean et Cathy Tétreault qui offrent une couverture éclairante et nuancée sur ces sujets complexes.
Bon visionnement !
https://www.youtube.com/channel/UCAQPhL1Lw844UVf6t12D1LA
https://www.facebook.com/Branchesurmasante/
Pour de l’aide immédiate en lien avec les problématiques susmentionnées
https://www.centrecyber-aide.com/
Alexandre Baril
Chargé de projet – À l’action! Agissons contre l’intimidation