Intervenant.e.s : Entraineur.e.s

Types de violences

Violence physique

Les abus physiques
- Les abus physiques sont caractérisés par l’utilisation de la violence physique par une personne en position d’autorité à l’encontre d’un jeune sportif.
  - Exemples
  - Pousser, secouer, frapper, gifler ou lancer un objet sur un athlète
La punition corporelle
- La punition corporelle désigne toute réponse d’un entraîneur qui contrevient au bien-être physique d’un athlète et ce, à des fins punitives. Elle est strictement interdite par la loi, quelle que soit la raison d’être ou le contexte.

Violence Psychologique

L’abus psychologique
- L’abus psychologique est un comportement intentionnel répétitif, sans contact physique qui a le potentiel de causer des dommages émotionnels ou psychologiques à un jeune d’âge mineur. Un comportement sans contact inclut des actes de violence verbale, non verbale et physique
  - Exemples
  - Crier des injures
  - Faire des remarques humiliantes à l’athlète
  - Frapper ou lancer des objets (ex.: lancer un bâton de hockey, frapper une poubelle)
  - Menacer l’athlète de blessure physique ou prétendre de lui lancer un objet
  - Expulser ou exclure l’athlète d’un entraînement
  - Rejeter ou ignorer volontairement l’athlète (ignorer systématiquement sa présence)

Violence Sexuelle

Abus sexuels
- Les abus sexuels sont définis comme des actions portées par une personne en position d’autorité à connotation sexuelle qui rendent mal à l’aise ou qui ne sont pas désirées. Elles incluent, mais ne sont pas limitées à:

- - Inciter l’athlète à se livrer ou subir des attouchements sexuels
  - Proposer des échanges de faveurs/privilèges contre des faveurs sexuelles
  - Embrasser l’athlète sur la bouche ou toute autre partie du corps
  - Avoir une relation sexuelle incluant, mais pas limitée au sexe oral, vaginal ou anal, et ce avec ou sans pénétration (inclut aussi l’utilisation d’objets sur les parties génitales de l’athlète)
  - Forcer l’athlète à avoir une relation sexuelle sous menace ou en faisant usage de l’intimidation ou de la manipulation
  - Exhiber ou dévêtir ses parties génitales devant l’athlète
  - Demander à l’athlète de se caresser ou lui faire visionner des images sexuellement explicites
  - Appeler, envoyer des messages ou toute autre forme de communication à connotation sexuelle
  - Encourager l’athlète mineur à quitter son chez-soi dans le but d’inciter à des actes sexuels
  - Etc.

Les agressions sexuelles
- Les agressions sexuelles quant à elles consistent en des gestes à caractères sexuels, avec ou sans contact physique, portés sans le consentement des personnes visées ou concernées. Il s’agit aussi d’actions posées par une personne en position d’autorité ou non (collègues, athlètes, ami.e.s, bénévoles, …), visant à assouvir ses propres désirs par l’utilisation de la force et/ou contrainte et/ou la menace et/ou la manipulation. Ces agressions portent atteinte au bien-être physique et/ou émotionnel et/ou psychologique de la victime.
  - Exhiber ses parties intimes devant quelqu’un
  - Toucher ses parties intimes en présence d’autres personnes ou toucher celles de quelqu’un d’autre Forcer quelqu’un à réaliser des actes sexuels, avec ou sans faveur/privilège en échange
  - Avoir un rapport sexuel, incluant mais pas limité au sexe oral, à la pénétration vaginale, à la pénétration anale, sans le consentement de toutes les personnes impliquées

Intimidation

C’est quoi ?

L’intimidation consiste en des comportements, des gestes ou des paroles qui ont pour effet de blesser, d’opprimer ou de mettre quelqu’un à l’écart. De nombreux comportements très variés peuvent être considérés comme de l’intimidation.

L’intimidation physique
- L’intimidation physique fait référence à des gestes comme frapper, pousser, faire trébucher une personne. Il peut également s’agir de harcèlement ou d’agressions sexuelles ou de contraindre quelqu’un à faire quelque chose.
L’intimidation verbale
- L’intimidation verbale correspond plutôt au fait de menacer, insulter, faire des remarques racistes, sexistes ou homophobes ou encore de se moquer de quelqu’un. Les remarques discriminatoires basées sur l’âge ou d’autres caractéristiques personnelles ainsi que les commentaires à connotation sexuelle sont également considérées comme de l’intimidation verbale.
L’intimidation sociale
- L’intimidation sociale correspond entre autres à dénigrer, humilier ou regarder une personne d’une manière méprisante ou menaçante, répandre des rumeurs ou exclure volontairement une personne
L’intimidation matérielle
- L’intimidation matérielle consiste à voler, vandaliser ou détruire le.s bien.s des autres. S’approprier du bien d’autrui (y compris par exemple, des images intimes dans le cyberespace) constitue également une forme d’intimidation.

Rituel d’initiation sportive

C’est quoi?

Toute activité potentiellement humiliante, dégradante, abusive ou dangereuse à laquelle les membres de l’équipe plus expérimentés exigent que l’athlète-recrue participe (volontairement ou non) afin de gagner sa place au sein de l’équipe mais qui ne contribue d’aucune façon au développement positif de l’athlète. Cela inclut, mais ne se limite pas, à toute activité, qu’elle soit perçue inoffensive ou traditionnelle, qui met de côté ou rejette un membre d’une équipe sur la base de son statut, de son nombre d’années au sein de l’équipe ou de ses habiletés athlétiques.

Exemples POSITIFS
- Prendre part à des joutes sportives récréatives
- Accomplir du travail communautaire en équipe
- Organiser et participer à une activité de financement pour l’équipe
- Organiser des jeux ou l’on favorise l’échange, la coopération, l’esprit d’équipe ou le leadership
- Associer une recrue à un vétéran comme mentor ou tuteur académique

Exemples NÉGATIFS
- Demander à l’athlète d’enlever ses vêtements
- Forcer l’athlète à consommer de la drogue ou de l’alcool
- Kidnapper, attacher ou abandonner l’athlète ou l’isoler dans un endroit restreint
- Crier des injures ou dire des choses méchantes
- Menacer l’athlète de violence physique ou de conséquences néfastes
- Simuler ou accomplir des actes de nature sexuelle (embrasser, toucher les parties intimes, relation sexuelle orale, anale ou vaginale)
- Tatouer, percer ou raser une partie du corps de l’athlète
- Faire manger des choses pour humilier l’athlète (nourriture pour chien, papier hygiénique, etc)

Conséquences

Physiques
- Augmentation du nombre de blessures
- Problème nutritionnel
- Problème de sommeil
- Dépendance (alcool, drogue, jeux)
- Symptômes physiques divers (maux de tête, fluctuation du poids, problème gastro)

Psychologiques
- Automutilation
- Problème psychologique (ex : anxiété, dépression)
- Diminution de l’estime de soi
- Problème d’image de soi

Sociales
- Problème de développement social
- Suicide
- Tendance à s’éloigner des membres de sa famille, de ses amis, etc
- Difficulté à établir des relations sociales
- Diminution de la performance académique
- Problèmes de comportement
- Absentéisme à l’école
- Difficulté à faire confiance à autrui

Sportives
- Diminution de la performance sportive
- Abandon d’un sport
- Difficulté à faire confiance aux gens dans le milieu sportif
- Changement de sport
- Absence aux entraînements
- Manque de concentration
- Entraînement compulsif

Mes responsabilités

Politique, règles et procédures en matière de protection de l’intégrité

https://www.associationsquebec.qc.ca/Uploads/POLITIQUE_ET_CODE_DE_CONDUITE_FINAL.pdf

Code d’éthique

(mettre le document code éthique pdf)

Loi de la protection de la jeunesse
- Si une personne a des motifs raisonnables de croire qu’un jeune d’âge mineur est en danger, cette personne a une obligation légale de le signaler au directeur de la protection de la jeunesse (DPJ)
- Article 39 : Tout professionnel qui, par la nature même de sa profession, prodigue des soins ou tout autre forme d’assistance à des enfants et qui, dans l’exercice de sa profession, a un motif raisonnable de croire que la sécurité ou le développement d’un enfant est ou peut être considéré comme compromis au sens de l’article 38 ou au sens de l’article 38.1, est tenu de signaler sans délai la situation au directeur; la même obligation incombe à tout employé d’un établissement, à tout enseignant, à toute personne œuvrant dans un milieu de garde ou à tout policier qui, dans l’exercice de ses fonctions, a un motif raisonnable de croire que la sécurité ou le développement d’un enfant est ou peut être considéré comme compromis au sens de ces dispositions.
Loi consentement sexuelle
- Au Canada, l’âge minimal pour consentir à une activité sexuelle est fixé à 16 ans. Il existe cependant des exceptions de proximité d’âge :
- Si tu es âgé de 12 à 13 ans, ton partenaire doit être de moins de deux ans ton aîné et ne pas se trouver en situation d’autorité, de confiance ou d’exploitation par rapport à toi;

- Si tu es âgé de 14 à 15 ans, ton partenaire doit être de moins de cinq ans ton aîné et ne pas se trouver en situation d’autorité, de confiance ou d’exploitation par rapport à toi.
- Si tu es mineur (moins de 18 ans) et qu’une personne se trouve en situation d’autorité ou dans une position de confiance face à toi, ton consentement à toute activité sexuelle n’est jamais reconnu par la loi, peu importe la différence d’âge.

Charte des droits de l’enfant dans le sport

https://www.childsrights.org/documents/sensibilisation/themes-principaux/charteDE_sport.pdf

Besoin d’aide / accompagnement

Vous jouez un rôle très important dans la prévention ou l’intervention lors d’une situation où il y a de la violence. N’hésitez surtout pas à agir, votre action peut faire toute la différence.

Contactez Sport’Aide

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